Depuis 2006, Balmain s'est offert les services d'un ancien collaborateur de Paco Rabanne : Christophe Decarnin. Ce dernier a su en deux saisons redorer le blason de cette maison au passé prestigieux, mais en perte de vitesse certaine. Pour l'été dernier, il pensait exclusivement robes du soir et tops rock and roll, alors que cette fois-ci on retrouve son amour pour les longues toilettes aux d'inspirations venues d'ailleurs, qui relèvent sa collection et lui confèrent un "je ne sais quoi" de vigueur à la Cavalli.
Cette collection propose des silhouettes à la fois désinvoltes et chics, des looks de jeunes filles de bonne famille évoluant dans un monde hippie gold. Le créateur parle de liberté et développe un esprit jet set mêlé à l'image d'une Squaw moderne. Les franges agrémentent ceintures loose, pantalons bloomer, tuniques immaculées et gilets d'homme légèrement oversizes.
Spartiates, cheveux lâchés, micro tablier bijoux et teinture tie and dye achèvent de plonger la collection Balmain dans un univers hybride, entre new age et sophistication. Les longues mousselines recèlent tous les atouts de la robe estivale : longueur flatteuse qui se moque de la bienséance et qui dégouline bien au-delà des pieds, imprimés fleuris light presque délavés, alliance entre coupes et matières qui emmène ces toilettes bien loin du clivage jour/nuit et leur accorde la liberté de se porter sans limites ni règles.
Si les robes sont juste parfaites, on découvre avec plaisir que Decarnin s'est penché avec brio sur le cas de l'ensemble veste/pantalon, et a su en faire naître sa vision du néo-classique. Une approche qui puise avec mesure dans les différents courants qui flottent dans l'air du temps : loose, grunge, rock, démystification du luxe… Il associe le casualness d'un coton noir frangé à la richesse d'une veste rebrodée, le jodhpur nouvelle génération aux éclats de métal délicatement maîtrisé, qui rappelle que le designer a passé 7 années chez Paco Rabanne.
Balmain confirme avec ce défilé son retour en grâce auprès de la sphère VIP et de sa jeunesse dorée, et hisse par la même occasion Christophe Decarnin au rang des grands maîtres du glamour.
Par Lise Huret, le 01 octobre 2007
Suivez-nous sur , et
Apres tes conseils concernant le documentaire , sur arte , je me suis depeché de rentrer de cours pour le regarder ... je ne m'attendais pas du tout a ca mais j'ai été bien pris dedans .... j'ai bien aimer le passage avec sophia kokosalaki ( surtout qu'il nous sortait quand meme bien de toutes ces vieilles epoques ) mdr
Enfin je te dirais tout ce que j'en ai penser a la fin de la semaine tandis que toi tu nous feras tes somptueux commentaires sur tel ou tel defilé parisien !