Lorsque certaines stars jouent avec l'ambiguïté du clair obscur, dévoilant le relief d'un galbe ou la nudité d'une jambe, cela ne fait qu'accentuer leur potentiel de séduction. De plus, lorsque ce sont ces actrices - ou mannequins - qui n'ont pas l'habitude de jouer les délurées ou de miser sur le potentiel shocking de leur tenue pour apparaître en couverture des tabloïds, on se dit qu'elles mettent une touche de piment dans leur dress code et que ça leur va bien. Mais il s'agit de justement doser la transition, de ne pas passer du tout ou rien et de mesurer son effet, au risque sinon de paraître ridicule.
Alors que penser de cette toilette - certes très jolie - entièrement translucide qu'a arborée Uma Thurman au Swarovski Fashion Rocks ? L'actrice américaine à cette classe innée, ce port de tête élégant qui pourrait la faire paraître à son avantage dans n'importe quelle nippe, alors lorsqu'elle choisit un fourreau splendide elle ne peut être que sublime. Sauf qu'ici, l'entière vision de son sein - ainsi que de sa petite culotte - focalise l'attention, au détriment de l'ensemble...
Si la robe eut été moins transparente, dissimulant un tant soit peu le corsage et la lingerie, l'effet aurait été renversant, alors que l'excès de zèle visant à prouver à quel point la plastique de miss Thurman est exempte de défaut ne fait que la desservir. Il aurait suffi de quelques épaisseurs de voile supplémentaires pour que la belle soit majestueuse… Au lieu de cela, la tenue se voit propulsée dans le fashion faux pas… dommage.
Fait isolé, ou la transparence impudique est-elle réellement en train de séduire la sphère luxe des stars ? A en voir la mini robe en dentelle de Nicole Kidman - dévoilant son micro string - on se dit qu'aucune actrice, toute élégante qu'elle soit, n'est à l'abri de la faute de goût… On ne le répètera donc jamais assez : le trop est l'ennemi du beau, et la subtilité en matière de mode est l'ultime garante de l'allure, alors évitons de trop en dévoiler au risque de paraître pour ce que l'on n'est pas...
Par Lise Huret, le 31 octobre 2007
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J'ai beaucoup aimé le denier paragraphe. Bravo coco!