65 passages, un public composé des icônes actuelles du glamour (Scarlett Johansson, Kate Hudson, Eva Mendes)… le show Dolce & Gabbana ne se refuse rien. Il semble en effet que Domenico et Stefano aient pris le total contre-pied des prédictions alarmistes des économistes, en proposant une collection digne de l'époque dorée de la mode, lorsque les clientes savaient dépenser sans compter.
Cette saison, Dolce & Gabbana tombe amoureux de la princesse du surréalisme - Elsa Schiaparelli - et lui dédie entièrement sa collection. En effet, que ce soit dans les détails rappelant les utilisations détournées d'objets chers à l'artiste, dans l'espace-temps dans lequel évoluent les mannequins (années 30 et 40) ou dans les manches bouffantes surdimensionnées que Schiaparelli utilisait sur bon nombre de ses robes haute couture, tout évoque le travail de cette femme qui su insuffler à la mode une bonne dose de fantaisie élémentaire.
Baignées dans un luxe certain, les silhouettes évoquent des élégantes d'une autre époque, remises au goût du jour. Les fourrures de renard ou de vison se pensent ainsi en volume oversize, lorsqu'elles n'agrémentent pas les épaules d'une robe rétro ou d'un tailleur ultra chic. Les escarpins à plateforme en provenance directe des années 40 se voient également glamourisées à la sauce Schiaparelli (se déclinant en rose bubble gum et s'accessoirisant de babioles clinquantes), tandis que les foulards et autres turbans se composent de longs gants de cuir ou de satin...
À ces influences surréalistes se lient celles du cinéma hollywoodien, faisant ressurgir du passé l'icône absolue de la séduction : Marilyn Monroe. Cette dernière se retrouve alors sérigraphiée sur de nombreuses toilettes, conférant à celles-ci une touche un rien warholesque.
Ceci dit, Stefano et Domenico ont beau plonger leur collection au coeur de thèmes forts, ils n'en oublient pas pour autant l'ADN de leur griffe. Ainsi, les références à la lingerie (par des robes corsetées transparentes) et aux atours sombres des veuves siciliennes investissent quelques passages.
Quant au final, c'est désormais un classique : les toilettes aux jupons exagérés refont leur apparition, arborant des étoffes satinées volumineuses à l'effigie de Marilyn.
Parenthèse surréaliste et enthousiasmante, le défilé Dolce & Gabbana prouve que ses créateurs n'ont pas l'intention de remettre en question leur vision de la mode sous prétexte de coller à la morosité ambiante…
©photo : Vogue
Par Lise Huret, le 03 mars 2009
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Leurs défilés sont fun et sexy!!!!
C'est féminin avec ce côté femme fatale et madonne!
Bref j'adore!
Côté vêtements, après Karl (Pour la H-C aw 08), ils réussissent à me faire aimer les manches démesurées
Si je crois bien, c'est la 2eme fois qu'ils en mettent puisqu'il yen a deja eu pour l'été prochain!!!
Le 2eme Manteau me fait penser à un Margiela ou celui que CR portait à New-York pendant la fashion Week!
La 4eme Robe fait cependant un peu kitsh avec ce rose...
Les tee-shirt Marylin, j'adore mais la robe même si elle est belle est difficilement portble dans une soirée ( comme la victor & rolf "LOVE")
Les Chaussures sont dangereusement hautes et le gant en chapeau totalement inutile Mais bon Avec eux........
Bon cru ainsi que pour D&G