Emma Watson a-t-elle décidé d'égratigner un rien son image lisse d'égérie sans histoires ? Toujours est-il que désormais libérée de son contrat avec Burberry, la demoiselle a eu subitement envie de frayer avec la décontraction un brin rock propre aux festivals estivaux. Peu habituée à ce genre de manifestations, miss Watson s'est alors retrouvée à expérimenter un dress code assez éloigné de celui qui la sublime habituellement lors des photocalls...
Contrairement à Alexa Chung et consorts, habituées à étrenner des looks hippisants trendy à l'occasion de leurs fréquentes virées à Coachella, Emma s'est révélée novice en matière de tenues effortless. Il faut dire que l'appropriation de la coolitude festivalière est loin d'être aisée, cette dernière étant paradoxalement finement étudiée et beaucoup moins désinvolte qu'il n'y paraît.
En bonne élève studieuse, la jeune femme semble cependant avoir planché sur le sujet avant de venir siroter de la bière en bottes en plastique. Elle a ainsi pris note du caractère quasi incontournable du short en jean, de la nécessité d'un make-up nude et de l'à-propos d'une coiffure faussement décoiffée (on la vit se glisser dans un denim coupé court sur la cuisse puis dans un short brut casual et miser sur la tresse Wangienne de saison).
Si l'on ne peut nier que la belle y a mis de la bonne volonté, certains réflexes acquis sur les tapis rouges l'empêchent toutefois de se fondre parfaitement dans la masse stylée des festivaliers. En arborant ostensiblement des pièces Louis Vuitton dans un lieu où Kate Moss a l'habitude de se promener en bottes crottées et mini-short destroyed, Emma Watson frôle en effet le fashion faux pas... Mini sac monogrammé et bustier Louis Vuitton up-to-date auraient ainsi dû rester au placard, au profit de pièces moins tape-à-l'oeil, plus loose et plus fraîches.
Cela dit, à force de fréquenter les "places to be" de sa génération, la jolie post ado finira certainement par en maîtriser le dress code, délaissant au passage les produits faire valoir dont les maisons l'inondent...
Par Lise Huret, le 28 juin 2010
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