Si les bleus lavande et autres rose nude sont bel et bien dans l'air du temps, ceux-ci n'en doivent pas moins impérativement - s'ils veulent réussir à se démarquer de leur nature un brin mièvre - délaisser toute notion de girlyness au profit de partis pris pointus. Parfaitement intégré par Tilda Swinton (qui arbora un ensemble Haider Hackermann aussi délicat que finement masculin), ce précepte fut visiblement ignoré par l'actrice de "Young Adult", dont la robe poudrée Dior afficha un premier degré peu enthousiasmant.
Coordonnées à l'iconique tapis rouge, les robes incandescentes furent elles aussi légion. Et si Reese Witherspoon fit un sans-faute en fourreau Zac Posen, on lui préféra néanmoins la jeune actrice de la série Glee, Dianna Agron. Il est vrai qu'aux côtés de la toilette Giles sublimement travaillée de cette dernière, le choix de miss Witherspoon apparait fort conventionnel...
Classique et incontournable, le noir et blanc fut également de la partie. Kate Winslet abandonna ainsi ses controversées robes Stella McCartney au profit d'une création Jenny Packham (dont la jupe aurait cependant gagné à revêtir une teinte plus flatteuse), tandis que Claire Danes parvint à exploiter au mieux ce duo en misant sur une toilette J.Mendel minimaliste et parfaitement équilibrée.
Et si les invitées des Golden Globes firent dans l'ensemble preuve de retenue dans le choix de leur toilette, certaines n'ont quant à elles pas hésité à mettre en péril leur silhouette en se glissant dans des créations peu évidentes. On pense notamment à la rigidité de la robe Prada de Freida Pinto, ainsi qu'à la matière improbable de celle de Madonna.
On note enfin l'arrivée sur les tapis rouges de la griffe Theyskens' Theory. En habillant Piper Perabo de l'une de ses robes de bal translucides et ultra épurées, Olivier Theyskens nous prouve une fois de plus à quel point la fashion sphère ne peut se passer de son talent...
Par Lise Huret, le 16 janvier 2012
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