Week diary #63

Au menu de ces dernières semaines : rencontres aquatiques, frayeur parentale, geste commercial élégant, massage capillaire, couleur Aveda, sympathiques retrouvailles, gentillesse canadienne, escapade maritime, sens du business précoce et lettre de l'ambassade...
Centre ville de Toronto

Samedi 4 juin


6h : J'ai toujours détesté les aquariums, les volières exotiques, les zoos, tout ce qui sent bizarre, qui agglutine les foules et qui prive de leur liberté des animaux qui n'ont rien demandé. Mais allez expliquer cela à un enfant de deux ans et demi qui a développé une fascination pour les requins et qui vous supplie d'aller en voir "en vrai". Allongée dans mon lit, je me prépare donc psychologiquement à pénétrer dans quelques heures au sein de l'immense Aquarium de Toronto... et advienne que pourra.
9h30 : Il fait sombre, les incroyables baies vitrées de 5 centimètres d'épaisseur diffusent une douce lumière nous permettant de contempler des myriades de poissons tous plus colorées, plus étranges et plus cocasses les uns que les autres. Fasciné, Charles se colle à la vitre pour suivre au plus près l'évolution d'un banc de poissons jaune citron.
9h40 : Je tends la main pour saisir celle de Charles, mais je n'attrape que du vide. Je me retourne, scrute les alentours, je ne le trouve nulle part. La pénombre ambiante n'arrange pas les choses. Je fonce dans un sens, Julien dans l'autre. Angoisse. Je le retrouve 50 mètres plus loin trottant tranquillement entre les murènes et les étoiles de mer… Venant apparemment de vivre la même situation que moi (il tient sa fillette serrée contre lui), un papa me lance alors : "They disappear so quickly !".
9h55 : Perchés sur un tapis roulant avançant au ralenti, nous pénétrons dans un incroyable tube géant translucide. Soudain, juste au dessus de nous s'étend une ombre menaçante. "Maman, un requin !". À quelques centimètres de ces créatures hantant mes nuits de surfeuse débutante, je ne peux m'empêcher de ressentir un insidieux frisson. "Maman, requin pas manger moi ?".

Lundi 6 juin


12h30 : Assis dans un restaurant un brin branché où les serveuses ont la taille mannequin et où le bar central donne des envies de margaritas, nous passons commande. 15 minutes s'écoulent avant que l'on soit servi. Cela ne nous choque pas outre mesure.
13h20 : À la fin de notre repas, le manager du restaurant se dirige discrètement vers notre table et nous prie de l'excuser pour le retard pris au niveau du service. Pour se faire pardonner, il nous offre notre repas. Seriously ?
17h : À la crèche, l'une des puéricultrices m'explique qu'après le goûter, elle raconta aux enfants un livre traitant des vêtements. Une fois arrivée à la page des jupes, elle leur dit : "Mum wear skirts !". Charles fit alors vigoureusement non de la tête en signe de désapprobation, se saisit du livre, retourna à la page "pantalons" et déclara "Maman pas jupe, maman pantalon !". Encore étonnée, elle me demande donc confirmation : "You really NEVER wear skirts ?". "Errr, no...".

Mardi 7 juin


15h : J'ai enfin rendez-vous chez Aveda pour tenter de retrouver une couleur de cheveux acceptable. Or, si le châtain foncé choisi par la coloriste se révélera au final un brin trop foncé, l'expérience sensorielle que je vécus durant ces 2 heures valait à elle seule le déplacement. Une fois ma couleur posée, on me fit en effet un massage du haut du dos et du cou des plus relaxants. On me dirigea ensuite vers un canapé où une jeune femme me fit un massage des mains. Enfin, au moment du shampoing, j'eus le droit à un massage du crâne, mais aussi et surtout à un massage du cou et des oreilles effectué avec des mains brûlantes (le coiffeur passant ses mains sous l'eau chaude avant chaque geste). En un mot : divin.
Campus de Toronto

Mercredi 8 juin


19h30 : Sur le toit d'un petit restaurant de l'ouest de Toronto, nous retrouvons un couple d'amis que nous avions rencontré à Vancouver et qui sont depuis venus s'installer à Toronto. Cela nous fait un bien fou. Après quelques minutes, ils nous racontent leur mariage féerique dans un parc de la ville, entre badauds adorables, initiatives insolites (dont une hippie girl qui passait par là et qui se mit soudain à danser autour de l'assistance avec un bâton d'encens), simplicité émouvante et applaudissement général à la fin...

Jeudi 9 juin


9h30 : Courbée, une vieille dame arrache les mauvaises herbes d'une plate bande située au milieu d'une petite place. Comme si ici l'espace public devait faire l'objet d'autant d'attention que l'espace privé.

Vendredi 10 juin


11h : Coup de fil de France de la part de l'une de mes soeurs aînées, qui me propose d'accueillir l'une de mes nièces deux semaines cet été. Je trouve l'idée géniale. Il ne me reste plus qu'à établir un plan d'attaque pour réussir à bosser tout en trouvant le temps de lui faire découvrir la région.
23h : Je me promène sur le site de la crèche, lis les "reports" des journées des enfants et découvre moult photos de Charles. Je trouve extraordinaire ce lien ainsi créé par le personnel éducatif de la crèche.

Samedi 11 juin


9h : Direction le ferry pour aller découvrir les Toronto Islands. Habillés en short et tee-shirt, nous grelottons sur le quai : la météo nous avait prédit 27°C, or il en fait à peine 12…
9h20 : Après avoir consolé Charles (fort déçu de ne pas avoir vu de requins dans l'eau), nous descendons du bateau et découvrons un endroit vierge de toute voiture, assez humide, à la végétation luxuriante et aux maisons de bois à la fois pittoresques et un brin délabrées.
14h : C'est l'heure de repartir. En voyant descendre du ferry une foule aussi joyeuse que compacte, nous nous félicitons d'être venus tôt et d'avoir ainsi pu échapper à la dimension ultra touristique de l'endroit.

Dimanche 12 juin


7h : J'allume mon portable et découvre abasourdie ce qu'il vient de se passer à Orlando. Stupeur, écoeurement et affreuse impression que tout ceci ne s'arrêtera jamais.
9h : Le vent incroyablement fort - c'est l'une des choses qui me surprend le plus ici - arrache d'un coup la casquette de Charles alors que nous sommes en train de traverser la rue avec la poussette. Deux possibilités s'offrent alors à moi : courir la rattraper et laisser Charles au milieu du passage piéton ou rejoindre le trottoir et aviser. J'opte pour la seconde option. La casquette se fait emporter par le vent lorsqu'un chauffeur de taxi, qui a vu toute la scène, sort de sa voiture, court après sur plusieurs dizaines de mètres et me l'apporte en souriant. La bienveillance des canadiens est certainement la chose que j'apprécie le plus dans ce pays...
14h : Après un pique-nique sur le campus suivi d'une petite demi-heure de marche, nous entrons dans un parc de jeux situé au coeur d'un quartier résidentiel huppé. Alors que je pousse Charles sur une balançoire, je vois deux petits blondinets d'environ 8/9 ans arriver en tirant une charrette. Ils en descendent une micro table blanche, deux minuscules chaises, des verres en plastiques, des litres de limonade ainsi qu'un panneau "Lemonade = 1 dollar". Sosies de leurs fils (en plus grands et plus musclés), leurs pères veillent à quelques mètres.  Très vite, leur petite entreprise tourne à plein régime. Je les imagine dans une vingtaine d'années, devenus des entrepreneurs à succès et répondant à une interview de Newsweek : "Notre premier business ? Vendre du soda aux gamins du quartier".
Toronto

Lundi 13 juin


8h : Je renoue mes lacets, lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur une sublime paire d'escarpins Jimmy Choo. Je me redresse, jette un oeil à la jeune femme qui vient d'entrer et constate qu'il s'agit en réalité d'un homme. Cela arrive relativement souvent ici. Ni caricatural, ni provocateur, ce transgenre vit sa vie le plus naturellement du monde, et c'est tant mieux.
9h10 : En sirotant mon thé vert/tulsi, le bruit récurrent des pâles d'hélicoptère attire mon attention. Je sors sur le balcon et continue de les entendre sans les voir. Je suis intriguée, mais ne m'inquiète pas outre mesure.
11h : Un email de la crèche nous indique qu'ils sont en "lockdown", un individu suspect ayant été remarqué sur le campus de l'université (dont la crèche fait partie). Plus personne ne peut ni rentrer ni sortir tant que l'alerte est en vigueur. L'angoisse monte d'un coup.
15h : Un nouvel email nous avertit que le lockdown est levé. Nous apprenons alors qu'il s'agissait d'un homme armé, habillé tout en noir et portant un masque de chirurgien. Mais aussi que le GIGN canadien a quadrillé la zone (d'où les hélicoptères…) sans mettre la main sur le suspect. Je ne suis pas franchement rassurée...

Mardi 14 juin


13h : En passant devant J.Crew, je repense à cette histoire de jupe et j'ai bien envie de faire une surprise à Charles en m'en offrant une. Je pense à un modèle ample, taille semi-haute, longueur midi et taillé dans un imprimé légèrement kitsch, que je porterais avec des baskets et un tee-shirt blanc.. La quête commence !

Mercredi 15 juin


10h : Dans la boîte aux lettres, une enveloppe de l'ambassade du Canada. Serait-ce enfin la réponse concernant notre demande de résidence permanente ? Nous l'ouvrons lentement, légèrement fébriles, et…. YES ! Nous sommes acceptés. Concrètement, cela signifie que nous pouvons désormais vivre et travailler indéfiniment au Canada. Je ne sais pas où nous serons dans un an, mais avoir cette possibilité a pour nous quelque chose de rassurant.
Par Lise Huret, le 18 juin 2016
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43 commentaires
Tous les commentaires
EmilieIl y a 8 ans
Je suis ravie de voir que vous vous plaisez à Toronto! Tes anecdotes de la gentillesse des canadiens me donne de plus en plus envie de réserver un vol.

J'adore la marque Aveda, je trouve leur produits de très bonne qualité. De plus, en France, tous les salons porteurs de la marque suivent une formation en massages et "chakratisation" ce qui fait qu'on a toujours droit à une petite séance détente pendant la pose de notre masque/couleur. Mon coiffeur sur Toulouse s'y est mit il n'y a pas très longtemps et c'est très appréciable, je le conseille à tous !

Passe une bonne journée Lise
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
J'ai été bluffée par leur massage, je ne m'y attendais pas du tout ;)

Merci, toi aussi :)
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RomaneIl y a 8 ans
Coucou Lise et Julien !
J'ai adoré l'anecdote de la jupe, perso je pense que ce genre de clichés ne devraient pas perdurer en milieu scolaire... Bon courage dans ta quête de jupe <3
J'ai juste noté une petite erreur, si tu le permets, on dit "transgenre" et non pas "transsexuel", dans le cas où on ne sait pas si la personne en question a subi une chirurgie :)
En tout cas, avec toute cette population bienveillante et hétéroclite, ça donne envie de migrer au Canada !

Bon weekend à vous !
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
Merci pour la précision !

Bon week-end à toi aussi :)
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RayIl y a 8 ans
J'aime beaucoup ces compte rendus, ton art de mélanger les moments d'émotion forte (mais où est passé Charles ?) et les observations sur les petits détails qui t'entourent (la vieille dame qui arrache les mauvaises herbes).
La photo de la silhouette de Charles devant les poissons colorés est très belle ! et aussi oui, maman met des pantalons, la vérité sort de la bouche des enfants...
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
C'est très gentil, merci !
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AnnaIl y a 8 ans
Je viens de revivre "frayeur parentale", encore plus intense car c'est passé en Turquie, en se promenant au souk de Bodrum et pendant une heure j'ai perdu mon fils de 3 ans.
Très émouvant la gentillesse canadienne.
I hate to see how behaves Canadian fashion.

Bonne we (:
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
Oh mon dieu ! Où est-elle ? Comment as-tu fait pour éviter la crise de nerfs ?
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AnnaIl y a 8 ans
Happy And : une heure après, je ne sais tjrs os ce qui s'est passé mais un vendeur francophone m'a emmené dans une boutique et j'ai vu mon fils. Il jouait et était tres cool. Contrairement à moi, évidemment.
C'était une chance inouïe.
Il fait jamais lâcher notre vigilance...
Merci Lise pour ces moments partagés avec nous.
💕💜❤️
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SpunkyIl y a 8 ans
Bravo, mes félicitations pour le visa, cela mérite une nouvelle jupe !
Votre nouvelle vie à l'air bien sympa, bien au contraire de l'actualité française un brin lugubre. Enjoy Life, enjoy Toronto!
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
Merci ! Je te tiens au courant pour la jupe ;)
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ChrisIl y a 8 ans
super intéressant ce compte-rendu
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
C'est adorable, merci :)
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FlorianIl y a 8 ans
Toutes mes félicitations pour ce visa !
Dommage, en revanche quand 2016 on enseigne encore à « l’école » cette différenciation des genres, et ce côté masculin et féminin sur base de clichés ne devraient plus être enseigné, aussi bien pour ce côté cosmétique/d’habillement, mais aussi pour la vie de tous les jours, les petits riens qui font la différence (maman à la maison, papa au travail …).

En tout cas très bon week-end à vous.
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
Merci !

Je ne crois que ce fut dit dans ce sens là et ce d'autant plus que dans la crèche de Charles il y a plusieurs couples gay ;)

A toi aussi :)
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FlorianIl y a 8 ans
Ça tombe bien alors Lise, car mon message ne parlait pas des couples gays. (;
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FarinelliIl y a 8 ans
Oui, il faut réfléchir comment, en bien- pensant, supprimer le nom du mâle-femelle. Par exemple, supprimons
- « un bélier – une brebis », « un âne – une ânesse »…
- Gamète mâle- gamète femelle : ovule, spermatozoïdes,
- Gynécologie – andrologie
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Le maillage des lecturesIl y a 8 ans
C'est une plaisanterie j'espère ?! Près d'un demi-siècle après Mai 68, parler de bien-pensance sans ironie... Hélas, sous d'autres formes, elle revient !
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ladyjajaIl y a 8 ans
Merci pour ce sympathique reportage. Charles -et sans doute également ses parents- serait sans aucun doute fasciné par la visite impressionnante d'Océanopolis à Brest.
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
Ma petite sœur habitant dans le coin, on devrait finir par y aller ;)
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MathildeIl y a 8 ans
Bonjour Lise,

Que d'émotions !
Je rebondis sur l'épisode de l'aquarium pour te raconter une anecdote personnelle. Ma mère m'a élevée seule (mes parents se sont séparés quand j'étais bébé); ça ne l'a jamais empêchée de sortir beaucoup. Elle avait l'habitude d'aller régulièrement avec moi chez Gibert, au Printemps etc. Comme elle savait que je pouvais potentiellement me perdre, elle me présentait immédiatement les vendeurs en me disant que je devais aller les voir si je me perdais + leur dire mon prénom (que j'avais du mal à prononcer...). Elle m'expliquait que je pouvais les reconnaître grâce à leur uniforme; elle me "testait" en me demandant "Là, où vois-tu un vendeur ?" (Où est Charlie en vrai :)) Elle insistait toujours sur le fait que 1. Seuls eux pouvaient m'aider à retrouver ma maman et 2. Il était interdit de quitter le magasin avec qui que ce soit. Je me suis perdue un nombre de fois incalculable. Il n'y a jamais eu de réel problème (au pire je pleurais, mais je me souvenais toujours des recommandations de ma mère). Je passais toujours pour un phénomène auprès des équipes de vente qui me trouvaient anormalement tranquille. Voilà, la tartine pour te donner une piste de réflexion au cas où...
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
J'adore ;) J'imagine que tu ne t'es jamais perdue... Chapeau à ta maman ! Je vais m'en inspirer pour notre prochaine escapade ;)
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CarolineIl y a 8 ans
J'adore les week-ends diary de Toronto qui me donnent envie d'y retourner... Cette ville m'a beaucoup marquée et j'ai été frappée par la gentillesse et la tolérance des Canadiens. A Paris, ça manque, pour dire le moins.
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
C'est fou cette gentillesse... Je suis en train d'en devenir accro ;)
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SophieIl y a 8 ans
J'étais vraiment contente d'avoir un nouveau week diary à me mettre sous la dent, mais j'ai ressenti un énorme malaise en lisant le "transexuel" et le "en réalité un homme". En réalité selon qui? J'ai trouvé la remarque plutôt maladroite, comme s'il fallait démasquer cette femme, comme si son identité affichée était un subterfuge.
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PerrineIl y a 8 ans
Moi c'est ton commentaire qui m'a fait ressentir un "énorme malaise". Le politiquement correct j'en peux plus, j'étouffe... Est-ce que l'on ne pourrait pas souffler un coup et arrêter de sauter à la gorge des gens pour une virgule mal placée ou un mot mal choisi ?
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AmélieIl y a 8 ans
Ces subtilités de langage ne sont pas du politiquement correct, mais une marque de prise en considération et de respect des autres :) Si le politiquement correct étouffe, qu'en est-il des personnes trans* dont on nie la trans identité ?

Le commentaire de Sophie ne saute à la gorge de personne mais pointe une maladresse (j'insiste, une maladresse) de langage, fréquente et usuelle mais que l'on peut éviter.

Comme dire que toutes les mamans portent des jupes. C'est une maladresse, autant la mettre en avant pour l'éviter.
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SophieIl y a 8 ans
Je ne sais pas si vous avez vu, mais un Néozélandais a inventé un plug-in qui change "political correctness" pour "treating people with respect". C'est un peu ce que je tentais d'avancer ici. Il ne s'agit pas d'empêcher Lise de s'exprimer, mais simplement de noter que pour une personne trans, il est assez épuisant d'avoir son identité renversée sans cesse.

Et j'abonde dans le sens d'Amélie pour la comparaison avec la jupe. N'essaie-t-on pas de se sortir de l'essentialisme des genres ces temps-ci? Et auquel cas, ne serait-il pas possible de ne pas tenter de dire qui est qui "en réalité"?
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CecileIl y a 8 ans
Ton expérience capillaire me fait grandement envie alors que je m'aperçois que je ne me suis pas faite masser depuis plus de trois mois (et j'adore les massages!)

Je te remercie de nous donner un aperçu de ta vie à Toronto...C'est une ville qui m'attire beaucoup (j'ai le souvenir de buildings et d'une nature impressionnante aux alentours mais je ne sais pas si mon souvenir est fidèle à la réalité)! Vous devez être très contents d'avoir reçu la RP, c'est un processus tellement long et potentiellement prise de tête :)

Bonne fin de week-end à tous les trois!!
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
Tes souvenirs me semblent assez bons ;)
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MeltIl y a 8 ans
Juste une petite erreur , je crois que le requin n'est pas un mammifère. Si tu faisais effectivement référence aux requins. Je ne commente pas souvent parce que généralement tout est dit !
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Julien (TDM)Il y a 8 ans
C'est corrigé, merci ;)
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SupertomateIl y a 8 ans
Contente que ton xp Aveda t'ait plu, je ne vais plus que chez eux. Et congrats pour la RP, c'était hyper rapide non ? Ça fait des années que je dois faire la demande de citoyenneté mais bon, procrastination, quand tu nous tiens...
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
En fait, on avait commençait les démarches il y a 3 ans et demi et on les a reprises il y a 10 mois :)
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Ele Nuki - Blog modeIl y a 8 ans
Comme toi je refuse tout zoo, aquarium etc. L'homme est la silhouette menaçante en fin de compte. Cela serait pas mal que l'on arrête de penser que l'animal est à notre service.
Je suis agréablement surprise de la gentillesse des canadiens! ET j'ai hâte de découvrir cette nouvelle jupe sur Instagram peut être.
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
Ah la la la cette jupe... je n'arrive pas à mettre la main dessus :/
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OliviaIl y a 8 ans
Rien à voir avec la mode mais comme on parle de tout ici... Le débat sur les zoos fait rage surtout ici aux USA depuis la mort du gorille. Pour les personnes du secteur de l'environnement et de la conservation de la nature dont je fais partie, l'avis est plus nuancé quant à l'importance des zoos et des aquariums. Voici un article (en anglais) qui résume bien ce point de vue. Je souligne que ceci concerne les zoos majeurs (dont doit faire partie l'aquarium de Toronto) et pas n'importe quelle structure qui capture et montre des animaux.
http://theconversation.com/in-defence-of-zoos-how-...
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emmanuelisIl y a 8 ans
Bravo pour le visa !!
Décidément ces premiers moments à Toronto sont plein de surprises !
;)
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
Merci Emmanuel :)))
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GranpiIl y a 8 ans
Et pourquoi pas une jupe à motifs de requins???
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Lise (TDM)Il y a 8 ans
Quelle merveilleuse idée ;) Zut, cela n'existe pas... Vraiment je suis déçue ;)))
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GranpiIl y a 8 ans
Tu possèdes le don de l'écriture, peut-être as-tu également un talent caché de couturière ;)
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FlorianeIl y a 8 ans
Bonjour Lise,
J'adore lire tes week diaries, je devient de plus en plus impatiente a l'idée d'aller vivre au Canada !
Et félicitations pour la résidence permanente :)
Bonne journée
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