Streetstyle - Fashion weeks automne/hiver 2018-2019
L'air du temps étant au bouillon de culture stylistique, les abords des défilés prirent cette saison des allures de carnaval urbain où volumes oversizes, superpositions en tous genres, puzzles esthétiques, coloris insolites et détails fantasques battirent la mesure. Passage en revue des petites choses à retenir (ou non)...
Les teintes chocolat et camel se mixent à merveille à l'orange (voir ici, ici et là).La montée en puissance du plastique translucide célèbre à sa manière "l'ère de la transparence" (voir ici, ici, ici, ici et là).
Rose et rouge continuent de faire bon ménage (voir ici, ici et là). Seule condition : savoir rester subtil…
La nouvelle superficie des semelles des "ugly baskets" offre aux modeuses une stabilité inégalée (voir ici, ici et là).
Les vêtements deviennent des cimaises faussement contestataires (voir ici, ici et là).
Avec son blouson en cuir et son carré sombre strié d'argent, Rei Kawakubo n'en finit pas d'être inspirante (voir ici). Cette saison, la fashionista se consomme en brochettes (voir ici, ici et là).
L'association inattendue entre teinte fauve et coloris vieux rose nous ouvre de nouveaux horizons chromatiques (voir ici).
En s'improvisant "pièce doudou incontournable", le sweat à capuche génère de savoureuses harmonies de coloris et d'intéressants clashs stylistiques (voir ici, ici, ici et là).
Jo Ellison ose la pince croco (voir ici).
Les maxi boucles d'oreilles au caractère affirmé confirment leur statut de "néo-classique" (voir ici, ici et là).
La teinte lilas est en passe de devenir le coloris must have du moment (voir ici, ici, ici et là).
Le tartan Burberry sied bien à l'imprimé léopard (voir ici).
Marier trench camel et veste de jogging rétro rouille se révèle être une brillante idée (voir ici). Lassée d'être trop souvent ignorée par les passagers arrières des voitures, la ceinture de sécurité tente une reconversion fashion (voir ici).
Carine Roitfeld succombe aux "ugly baskets" (voir ici).
Le port du foulard se revendique aussi bien sur les podiums qu'à l'entrée des défilés (voir ici, ici et là).
Associé à un coloris caramel, le bleu ciel gagne indubitablement en force de caractère (voir ici).
La folie des mix and match de styles/imprimés/textures continue pour le meilleur et pour le pire (voir ici, ici, ici et là).
L'ultra violet commence peu à peu à s'immiscer au sein des looks cherchant à attirer l'attention des photographes (voir ici, ici et là).
Si l'imprimé léopard ne perd pas une once de désirabilité quand il se voit consommé sur une note finement décalée ou suavement classique/casual, la vulgarité le rend à l'inverse totalement rédhibitoire. Le camaïeu de teintes reste une valeur sûre (voir ici, ici, ici et là).
Le boutonnage à la Balenciaga fait école (voir ici et là).
L'écharpe (ou le foulard) se porte à la romaine (voir ici et là).
Même les meilleures ne sont pas à l'abri d'un joyeux fashion faux pas (voir ici).
Les robes fleuries mi-longues gagnent en modernité rétro en se réchauffant au creux d'une veste de jogging (voir ici).
Les sac à main s'encanaillent au contact de luxueux filets à provisions (voir ici et là).
Le trio seventies veste en peau retournée/jean flare délavé/converses blanches a la cote (voir ici).
Pied de poule, vichy et autres mini carreaux viennent coloniser trench XXL et manteaux masculins (voir ici, ici, ici et là).
A une époque où les mix and match ne respectent plus aucune règle, associer deux imprimés différents mais choisis dans la même teinte apparaît comme un parti pris presque sage (voir ici).
Zara aura réussi à séduire bon nombre de modeuses avec sa jupe plissée tartan (voir ici et là).
Par Lise Huret, le 09 mars 2018
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