Street-style automne 2021 : ce qu'il faut retenir
Entre air du temps prônant l'explosion des codes et fashionistas essayant de coller aux diktats stylistiques en vogue, le paysage stylistique de la dernière fashion week parisienne a de quoi susciter moult réflexions...
On salue l'invention de l'écharpe rembourrée, qui pourra tour à tour servir - en fonction des besoins - d'oreiller d'appoint, de matraque souple ou de boudin de porte.N'est pas Emmanuelle Alt qui veut... (voir ici, ici, ici et là)
Le comble du chic ? Arborer une pièce Balenciaga de l'été 2008 (voir ici).
Le concept du pyjama porté en extérieur ne peut fonctionner que si l'on lui adjoint une bonne dose de sophistication, ou tout du moins une pièce tailoring (désolée Grace…).
La tendance preppy/sporty se décline apparemment en duo (Camille Charrière et Monica de La Villardière).
Le "genre" des vêtements devient de plus en mouvant (voir ici, ici et là).
Quoi qu'en disent les tendances, les semelles à plateforme sont - et resteront - hautement rédhibitoires (voir ici).
Les coutures contrastées auraient dû rester enfouies au fin fond des garde-robes des années 90... (voir ici)
Si le concept de superposition donne souvent naissance à des tandems intéressants, le polo n'en est pas pour autant appelé à servir de gilet pare-balles à nos sweats à capuche (voir ici).
Olivia Palermo nous confirme que plus la jupe est courte et sophistiquée, plus le port du mocassin est le bienvenu (voir ici).
Personne n'est à l'abri d'un cheveu trop décoloré et d'un look peu seyant… personne ! (voir ici) Les souliers semblent avoir absorbés les ondes négatives de l'année 2020. Leur digestion est apparemment difficile... (voir ici, ici et là)
Gimmick stylistique revenant régulièrement sur le devant de la scène, le glissage de pantalon dans les bottes fait à nouveau des adeptes. Reste à savoir si l'on en fera partie... (voir ici, ici, ici et là)
Avec quelques centimètres de plus (ou de moins), certains looks auraient eu une tout autre allure… (voir ici)
La désirabilité des Converses est au beau fixe (voir ici).
Les teintes citrouille et grège se marient à merveille (voir ici).
Sarah Lerfel nous prouve qu'elle n'a rien perdu de son flair légendaire en arborant une paire de Sacai x Nike LDWaffle (voir ici).
Cela semble évident et pourtant il semble qu'il faille le répéter : si l'on désire miser sur le duo escarpins/chaussettes, ces dernières se doivent d'être quasi neuves et relativement fines (voir ici).
Les mix de matières déclinés en camaïeu de teintes restent une valeur sûre (voir ici).
Le premier degré est toujours préjudiciable à l'allure générale d'une silhouette (voir ici).
Atours classiques et boots massives se télescopent avec une étonnante évidence (voir ici).
La tendance lolita/streetwear laisse songeur (voir ici). Les baskets trop fines peuvent malheureusement vite déséquilibrer une silhouette (voir ici).
Le fuseau n'en finit pas d'essayer de convaincre le commun des mortelles de l'adopter au long cours (voir ici).
La sexualisation des looks monte en puissance (voir ici, ici, ici, ici, ici et là).
La fusion entre style texan et clin d'oeil tailoring fait mouche (voir ici).
Face à certains looks, on se demande si les défilés ne se seraient pas tenus à proximité du tournage des Visiteurs 4 (voir ici, ici, ici, ici et là).
Suite à un mystérieux tour de passe-passe, Lacoste est parvenu à se hisser parmi les griffes les plus désirables du moment (voir ici).
On pensera à associer lichen et rose vif (voir ici).
Faire inscrire son nom sur ses affaires : une pratique qui séduit aussi bien l'esprit consciencieux des mamans d'écoliers que l'ego des "it" fashionistas (voir ici).
Tommy Ton s'apprêterait-il à incarner Anna Wintour dans un remake du Diable s'habille en Prada ? (voir ici)
Lorsque l'effet de surprise généré par un nouveau gimmick se dissipe (après une ou deux saisons), seule l'étrangeté - voire le ridicule - subsiste... (voir ici)
Par Lise Huret, le 12 octobre 2021
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