Alors que les réminiscences seventies sont en train de conduire la fashion sphère tout droit vers l'overdose, Frida Giannini n'hésite pas à s'inspirer de la silhouette 70's d'Anjelica Huston pour imaginer la collection Gucci de l'automne/hiver 2011-2012...
Les seventies ont beau se voir actuellement déclinées tous azimuts, elles n'en ont pas moins toujours fait partie de l'ADN de Gucci ; dès lors, on peut comprendre qu'en dépit de leur omniprésence sur la scène fashion, celles-ci aient malgré tout suscité l'intérêt de Giannini. Et si la jeune femme n'en livre pas une version révolutionnaire (elle s'inspire d'ailleurs peut-être un peu trop de Marc Jacobs), son vestiaire n'en apparaît pas moins intéressant, apportant ce qu'il faut de twist chic et décomplexé à des silhouettes rétro oscillant entre forties et seventies.
Véritable femme fatale aimant par dessus tout être remarquée, admirée et adulée, la Gucci's girl semble être à priori bien la seule à pouvoir envisager de se glisser dans les rêves de mousseline à lavallière so YSL ayant éclaboussé le défilé de leur impudeur glamour, ou encore de réchauffer ses tenues de ces affolants boléros en renard cobalt, cols oversize au pelage canari et autres opulentes vestes en fourrure violine...
Cela dit, il suffit d'imaginer un instant ces mêmes silhouettes privées de leur luxueuse toison pour que celles-ci nous apparaissent subitement beaucoup plus accessibles, moins diva, mettant en perspective une vision à la fois plus pragmatique et plus désirable de cette fameuse décennie. Entre ses pantalons larges en flanelle, ses jupes midi classico-sexy, ses blazers étroits chicissimes et ses délicieuses associations picturales (brique/violet/lavande ou violine/jaune/cuivre), Frida Giannini nous livre ainsi une collection bien plus prêt-à porter qu'il n'y parait.
On reste cependant légèrement dubitatif face aux diaphanes toilettes un brin faciles clôturant le show : hormis leurs sublimes parures de fleurs (dont chaque pétale de soie fut peint et cousu à la main), celles-ci manquent cruellement de force innovante. Il est vrai que ces robes nous donnent la désagréable impression d'avoir déjà été vues mille fois...
Enfin, au rayon accessoires, on note la tentative de la styliste italienne de lancer un nouveau bag-code, consistant à associer son maxi sac à un autre bien moins encombrant. L'idée étant de pouvoir laisser le premier au vestiaire, tout en conservant son kit de survie mondain dans le second...
Ca me fait penser à un défilé Dior, c'est très classe et c'est très impressionnant à voir. Je ne suis pas trop fan des chapeaux et de la fourrure par contre, mais les bottes ont l'air top.
Contrairement à Coco, les 2 dernières silhouettes sont mes préférées même si la lingerie apparente et la culotte de grand-mère sont des déjà-vus. Justement, je trouve que l'ajout de ces fleurs permet d'apporter un chic twist.
Et puis... "Entre ses pantalons larges en flanelle, ses jupes midi classico-sexy, ses blazers étroits chicissimes" Rien d'innovant en somme.
Avec le temps, je me suis faite au fait que Frida n'est pas Tom ni Alessandra...Mais depuis quelques saisons, elle revient au Style Gucci donc TOM en Twistant avec Son Frida look.
C'est un peu trop référencé mais, il y a de la recherche.
Je n'aime pas forcement tout mais les couleurs, les matières, cette nouvelle extravagance sont interessantes.
Si non, Les sacs sont sublimes, les quelques robes en mousselines au milieu du show aussi...le reste, je peux faire sans.
Un des rares défilés où on a vraiment casté des mannequins de couleurs, rien que pour sa bravo!
Deplus la collection est magnifique, bien que je ne sois pas fan de certains excès de fourrures...
Un des meilleurs défilés, une pure merveille de couleur de douceur et de sophistication... juste encore beaucoup de réticence pour cette débauche de fourrure! cependant bravo!
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