Gerard Darel, griffe 100% hexagonale et issue du sentier a su, en associant son image à celle de Charlotte Gainsbourg, bénéficier de son aura un rien rock and roll toujours classe. Ses créations sont devenues hypes, désirables, représentatives d'un style chic et urbain à la Gainsbourg, pouvant séduire la jeune génération. Depuis 2003, la fille de Jane Birkin a transposé l'univers Darel dans le quotidien des Parisiennes branchées. La marque n'est alors plus réservée au quadra select, elle touche un très large panel de femmes, grâce à la nonchalance romantique de son égérie.
En 2004, coup de maître : les sacs sont à peine mis en valeur dans les campagnes de pub, simplement posés aux côtés de Charlotte. C'est rapidement l'euphorie : de la collégienne à la working girl, toutes veulent le sac 24h, qui se décline en de multiples versions… Pour une fois, la maroquinerie allie qualité, design actuel et accessibilité, un trio gagnant qui dame le pion aux Hermès et autres Longchamp, souvent éloignés de la réalité budgétaire des fashionistas. Dès lors, Gérard Darel devient un it a lui tout seul. Le 24h ne se démode pas et voit naître le 48h et le 72h, autant de formats différents qui permettent à chacune de s'y retrouver.
Loin de rester un succès étriqué et réservé à la sphère parisienne, l'engouement pour les sacs Darel a dépassé les frontières. Depuis l'été dernier, Eva Longoria, Mischa Barton, Halle Berry ou encore Angelina Jolie ne jurent que par le maroquinier frenchy. La seule différence avec les petites Parisiennes est que les belles du showbiz s'offrent les déclinaisons complètes, alors que nous nous en sommes encore à nous interroger sur le coloris du 24 h qui s'accordera le mieux avec notre dressing. Car si les prix Darel sont accessibles, le jour où nous pourrons faire une razzia à la Longoria dans la boutique de la rue de Sèvres n'est pas encore arrivé…
Par Lise Huret, le 26 novembre 2007
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P.S: Je péfère le sac d'Angie