Le parcours de la belle se rapproche sensiblement du fantasme de l'Américaine version Ralph Lauren. Née dans le Maryland en 1987, elle reçoit une éducation classique, très bon chic bon genre, et suit ses études dans un établissement privé réservé aux filles. Si Hilary est une très bonne élève, elle est surtout une sportive émérite, douée et passionnée par le hockey sur gazon.
Cependant, en dépit d'être plus garçon manqué que lolita et d'attendre avec impatience les week-ends où elle pourra se mesurer à ses frères, Hilary rêve déjà de podiums. C'est pourquoi, à 15 ans, lorsqu'elle entend à la radio qu'un casting va avoir lieu à Washington, mère et fille sautent dans la voiture familiale afin qu'Hilary puisse tenter sa chance...
Très vite, la plastique élancée, le menton volontaire, le regard bleu profond et les sourcils épais d'Hilary ne passent pas inaperçus, et elle se retrouve bookée sur différents projets. Cependant, à une période où la tendance est aux brindilles venues de l'Est, la morphologie sportive et très saine de la jeune fille lui est presque reprochée : on la juge "trop typée américaine".
Cela ne l'empêche pourtant pas de décrocher des shootings, et notamment chez Ralph Lauren... Rapidement, la célèbre agence de mannequins new-yorkaise IMG s'intéresse à elle et lui fait signer un contrat. Les choses s'accélèrent alors, tandis qu'Hilary poursuit brillamment ses études et obtient avec les honneurs son diplôme. En dépit d'être reçue dans les universités les plus prestigieuses, elle préfère s'installer à New York, afin de se consacrer à sa carrière naissante.
En 2005, elle fait partie du défilé printemps-été de Balenciaga. Elle ouvre ensuite le show Valentino, puis apparaît la même année dans les campagnes publicitaires Hermès et Gap. À ce moment, Hilary est cependant une mannequin parmi d'autres, qui ne fait pas encore la différence. Les choses vont radicalement changer en mars 2006, lorsque Nicolas Ghesquière la choisit pour ouvrir le défilé Balenciaga, ainsi que pour figurer dans sa campagne de publicité.
Le créateur a tellement d'influence dans le milieu de la mode que son choix s'apparente à un véritable laissez-passer pour la gloire. Auréolée de la bénédiction du chouchou de la fashion, Hilary ploie alors sous les demandes : tous veulent cette Américaine au teint diaphane et au charisme évident.
S'en suit alors les événements marquant l'entrée d'une nouvelle top dans le sérail des it girls : elle fait plusieurs couvertures de Vogue et ouvre des défilés. En juin, elle pose ainsi pour Steven Meisel pour la couverture du Vogue Italie, en août c'est pour Mario Testino pour la couverture du Vogue français, tandis qu'en septembre elle ouvre les shows La Perla, Derek Lam, Christian Lacroix et Givenchy. Sa carrière est alors en orbite, et son visage parsemé de taches de rousseur apparaît dans de nombreuses campagnes de publicité, dont Givenchy, Donna Karan et Gucci.
Cependant, le succès n'entame pas la fraîcheur et la simplicité de la jeune femme. Que ce soit en backstage, sur les podiums ou lors d'une séance photo, tous s'accordent à dire qu'Hilary est une fille adorable. Elle déclare d'ailleurs qu'ayant été autant gâtée, il serait indécent de ne pas être toujours heureuse et bienveillante envers son entourage.
Il faut dire qu'en plus de faire partie des 15 modèles les plus demandées au monde, Hilary adore son job. En véritable coquette, elle savoure de se faire coiffer et maquiller pendant des heures et de voir sa beauté sublimée de mille manières différentes. Elle aime l'euphorie régnant en coulisse lors des défilés et l'adrénaline qui s'en dégage. Elle trouve même un avantage à ses multiples trajets en avion ou à l'attente interminable avant les shows : cela lui permet d'envoyer de nombreux emails et SMS, afin de ne jamais perdre le contact avec les siens...
Tout va donc pour le mieux pour celle qui a fait la couverture du Vogue américain en 2007 (qui regroupait alors les meilleurs tops du moment), et qui fait partie du classement Forbes des mannequins les mieux payées...
Point de vue mode, la belle avoue une préférence pour Marc Jacobs et Miu Miu. Elle n'est pourtant pas une fashion victim, et le duo jean/blazer lui convient fort bien. Il faut dire que la jeune femme n'a pas besoin de plus pour être sublime... Côté sport, à la manière d'une Gisele Bündchen ou d'une Daria Werbowy, Hilary n'a pas à se forcer pour conserver son 86/61/86... Entre jogging, pilate, hockey et natation, cette toute récente végétarienne n'a aucun mal à évacuer les calories !
En 2007, son contrat avec Estée Lauder la consacre aux yeux de toute l'Amérique, qui ne jure que par cette marque de cosmétiques. Avec son visage marquant, son corps athlétique, sa conscience professionnelle et sa bonne étoile, Hilary Rhoda semble parée pour briller encore longtemps sous le crépitement des flashs...
Je ne suis pas étonnée que l'on lui ait reproché d'avoir un corps genre "trop sportif", car elle a un Corps Sain pour une fois, elle ne fait pas brindille ! Elle au moins, a de l'allure, de l'élégence et du charme.