Alors que moult filles passent le porche des agences de mannequins sans résultats et que d'autres défilent durant plusieurs saisons sans que leur nom ne filtre dans la presse, Anna Selezneva semble survoler ces petites contrariétés. En effet, la jeune russe n'a connu ni l'anonymat qui flotte sur la majorité des modèles, ni l'angoisse des castings. Dès son arrivée à Paris, la mutine post adolescente a ainsi ravi l'oeil des bookers, hypnotisé les photographes et intrigué la presse…
Anna Selezneva est née à Moscou le 29 juillet 1990. Elle mène une enfance simple et heureuse, dans un foyer chaleureux. La petite fille ne rêve alors pas de podiums, mais bien plus du ballet de Paris, tant la danse la passionne. Elle passera d'ailleurs tout son temps libre à esquisser entrechats et pointes sous l'oeil rigoureux de son professeur de danse classique…
Cet entraînement façonne le corps d'Anna Selezneva qui, en plus de posséder une beauté hors-norme, affiche à 17 ans la silhouette d'une ballerine. Ce qui ne manque pas d'attirer l'attention des chasseurs de tête…
Ainsi, après avoir été encouragée par son entourage, la belle s'envole vers Paris où elle signe directement avec l'agence Silent Management. Nous sommes alors en 2007, et en moins de temps qu'il n'en faut pour prendre un Polaroïd, la nouvelle venue se retrouve sur les catwalks de la saison printemps/été 2008. Elle défile chez Dries Van Noten, Celine, Akris...
Sa physionomie ultra moderne, son regard effilé et son ossature déliée lui valent d'attirer tous les regards. Le verdict ne se fait d'ailleurs pas attendre : elle pose pour la couverture du Vogue italien de novembre.
Lors de la fashion week parisienne de février, elle ouvre le show Balmain et devient en un passage La fille à suivre. En effet, en plus d'être fashionnement subjuguante, la collection de Christophe Decarnin bénéficie du soutien indéfectible de Vogue, propulsant Anna Selezneva au sommet de la sphère mode.
Un mois plus tard, la valse des photographes de renom désirant capturer l'image de la nouvelle coqueluche du milieu commence. En mars, Mario Testino la shoote pour le magazine V. Ce dernier placera d'ailleurs le mannequin dans le top 10 des modèles de l'année 2008, alors qu'il y 6 mois à peine la belle n'était encore qu'une jolie inconnue... En juillet, la jeune russe fait ses premiers pas dans le monde de la haute couture, chez Anne Valérie Hash et Valentino.
Vient ensuite, une étape importante dans sa carrière, confirmant son statut de mannequin bankable : elle pose pour sa première campagne publicitaire en devenant l'un des visages de Calvin Klein, le tout sous l'objectif de Steven Meisel. Carine Roitfeld rentre alors dans la danse en bookant la jeune fille pour son numéro d'août, dans lequel la frêle Anna irradie littéralement. Il faut dire qu'elle est alors shootée par Terry Richardson…
Par la suite, le parcours d'Anna Selezneva est des plus positifs. Elle devient ainsi l'égérie du parfum d'Anna Sui, pose en simultané pour les couvertures des Vogue France et Russie, défile en exclusivité pour Calvin Klein, devient une figure récurrente des présentations Balmain, remplace Kate Moss chez YSL (parfum Elle) et figure en couverture du Vogue Japon de mars 2009...
Par ailleurs, le mini scandale provoqué aux USA par un spot Calvin Klein jugé trop sulfureux (dont elle faisait partie) lui confère une touche de rebelle attitude qui ne fait qu'accentuer son aura mystérieuse...
Hors podium, la jeune femme a pris ses marques dans la capitale française, où elle s'est installée. En effet, alors que nombre de ses consoeurs préfèrent New York, Anna est tombée sous le charme de Paris. Elle y suit des cours de photographie et pense à reprendre la danse classique quand son emploi du temps lui permettra, ce qui à priori n'est pas encore pour demain...
Par Lise Huret, le 26 mars 2009
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