Peu connue du grand public, Kim Noorda n'en est pas moins dans les petits papiers de la fashion sphère. La jeune femme apparaît en effet régulièrement dans Vogue, V, Harper's Bazaar et autres magazines pointus, lorsqu'elle ne clôture pas un show Jean Paul Gaultier...
Pourtant, cette jolie fille de 23 ans n'a jamais cherché à faire de son métier un tremplin vers la célébrité. C'est sans doute pourquoi le nom de Kim Noorda ne nous évoque pas grand chose, contrairement à d'autres modèles de sa génération tels qu'Erin Wasson ou Agyness Deyn. Pour autant, cela ne signifie pas que Kim soit moins douée ou moins gâtée par la nature que ses consoeurs : la jeune femme a simplement décidé de ne pas accorder au mannequinat plus d'importance qu'à un simple job.
Ainsi, lorsqu'elle est découverte - en 2003 - par Wilma Wakker (célèbre talent scout officiant aux Pays-Bas), Kim n'abandonne pas ses études, ne voulant pas plonger à corps perdu dans ce nouveau monde qui s'offre à elle.
Dans un premier temps, elle défile à Paris et Milan pour Chanel, Jil Sander, Prada et Miu Miu, autant de griffes prestigieuses qui, sans faire de Kim le modèle de l'année, trouvent la nouvelle venue intéressante et prometteuse.
Il faudra néanmoins attendre 2005 pour que Kim Noorda commence a réellement attirer l'oeil de la presse et des designers. Elle devient alors le visage du parfum de Bulgari "Omnia Crystalline" et ouvre le défilé Marc By Marc Jacobs à New York. Autant de signes positifs qui la propulseront dans le classement - édité par Style.com - des 10 meilleurs tops de 2005...
La jeune fille enchaîne ensuite les fashion weeks, sans pour autant devenir une socialite des after shows. Contrairement à nombreuses de ses collègues, Kim n'a en effet ni pris un loft à NY, ni loué un appartement dans un quartier branché londonien : c'est à Amsterdam, près de la maison familiale, qu'elle a acheté son premier pied à terre. Dès la folie des défilés terminée, elle s'en va ainsi retrouver ses amis et parents, afin de rester connectée avec la réalité.
Petit à petit, les rédactrices en chef des magazines faisant la pluie et le beau temps sur la carrière des tops commencent à s'intéresser à elle. Il faut dire que si la jeune femme est de nature timide et peu expansive, elle dégage face à l'objectif une aura particulière faite de séduction farouche et d'angélisme ambigu, qui ne tarde pas à faire fondre la crème des photographes. Elle pose ainsi pour les plus grands : Mark Segal, Annie Leibovitz, Mario Sorrenti, Bruce Weber...
Ce dernier aura d'ailleurs un véritable coup de coeur pour la jeune fille, qu'il rencontre sur un shooting pour Vogue France ; il la booke alors immédiatement pour la campagne APC dont il a la charge. Il en ira de même pour Greg Kadel qui, photographiant Kim Noorda pour la couverture du Numéro Japon, tombe sous son charme et l'enrôle pour la campagne Georges Rech.
Aujourd'hui, la diaphane Hollandaise est considérée comme une valeur sûre du milieu. La jeune femme semble donc avoir encore de beaux jours devant elle dans le milieu du mannequinat, d'autant plus que son image n'est pas galvaudée par de multiples apparitions dans les tabloïds...
Par Lise Huret, le 27 juillet 2009
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