Debrief fashion #3
Entre tops models chez Balmain, jogging chez Burberry, Léa Seydoux chez Louis Vuitton, Donna Gabbana chez son fils et Kate Moss chez Vogue Paris, passage en revue de l'actualité mode de ces dernières semaines…
En matière de campagnes publicitaires, les griffes de mode haut de gamme ne semblent pas avoir beaucoup d'imagination lorsqu'il s'agit d'attirer l'attention, oscillant entre la mise en avant de la dernière "it" girl et celle de valeurs sûres issues d'un passé mythique. Balmain en est d'ailleurs la parfaite illustration : après avoir casté Kim Kardashian, Olivier Rousteing s'offre aujourd'hui les services des sublimes Cindy Crawford, Naomi Campbell et Claudia Schiffer. Le jeune homme ne semble plus savoir à quel saint se vouer pour redonner un peu de crédit à Balmain… Le premier sac de John Galliano pour Maison Martin Margiela est désormais disponible à la vente. Je passe mon tour...
Depuis le mois de novembre, une rumeur court au sein des milieux financiers londoniens : Hedi Slimane ne serait plus en odeur de sainteté chez Kering. Il semblerait que les choses soient en train de se confirmer.
Lors de la cérémonie des Golden Globes, Alicia Vikander brilla en robe dos nu Louis Vuitton.
Les hommes s'emparent du rose et le débarrassent de toute connotation girly.
Entre sophistication patinée (voir ici, ici et là) et pantalons larges conjugués au plus-que-parfait, Stefano Pilati livre chez Zegna une collection automne/hiver 2016-2017 des plus abouties. Ah, s'il pouvait revenir chez Yves Saint Laurent…
Chez Dolce&Gabbana, les références à la famille continuent d'agrémenter le paysage visuel de la marque. Le 16 janvier dernier, on put en effet apercevoir la mère de Stefano Gabbana au premier rang du défilé homme A/H 2016-2017.
Oublié Prada : Léa Seydoux intègre cette saison le cercle des égéries Louis Vuitton. J'attends les premières images de la campagne pour juger de la pertinence de ce "transfert"... Miuccia Prada milite pour le duo sandales/collants en laine (voir ici et là).
La saison automne/hiver 2016-2017 célèbre l'arrivée du jogging au sein du dress code des néo-dandys et autres élégants gentlemen. Et si la veste zippée sportswear est de tous les looks, de Christopher Kane à Versace en passant par Neil Barrett, c'est cependant chez Burberry que l'ensemble de jogging - qui se voit ici décliné dans des teintes automnales (voire classiques), porté de manière sobre et surmonté d'un trench - se fait réellement fédérateur. On apprécie également la déclinaison homewear de ce dernier vue chez Joseph.
Dolce & Gabbana élargit sa gamme de produits en lançant une ligne d'abayas et de hijabs.
S'il est salué par la critique, le travail d'Alessandro Michele chez Gucci tarde néanmoins à se transformer en succès commercial, au grand dam des investisseurs qui commencent à s'impatienter...
Face à la dernière campagne Valentino shootée par Steven McCurry au Kenya, j'hésite entre la fascination devant la beauté des clichés (voir ici, ici et là) et la gêne de voir le peuple Masaï utilisé à des fins commerciales (voir ici et là).
Chez Marni, le mix bleu ciel/bleu marine/camel confirme son efficacité esthétique. Conséquence directe des attentats parisiens, certains acheteurs japonais ont décidé d'annuler leur participation à la fashion week masculine.
Le masque de beauté se pense désormais en mode 3.0.
En apparaissant en couverture de l'édition de février du magazine LOVE, Lily Rose Depp confirme son ascension au sein du petit monde de la mode.
La vague du "No Poo" semble faire école auprès des hair stylists. Il est vrai que la fraîcheur de la chevelure de certaines mannequins aperçues au sein des campagnes Miu Miu et Equipment laisse quelque peu à désirer...
Christopher Bailey fusionne les différentes lignes de la maison britannique sous le nom "Burberry".
Assister aux fashion weeks en pyjama devient de plus en plus courant.
Pour les 42 ans de Kate Moss, on aurait aimé lire une interview un brin plus "consistante"…
Mêlant folklore US et esthétique japonisante, les blousons et autres manteaux issus de la dernière collection Valentino Pre-Fall forcent l'admiration.
La "langue de bois fashion" serait-elle en voie de disparition ? Fingers crossed !
Par Lise Huret, le 18 janvier 2016
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en revanche, je ne suis pas d'accord sur les publicités Balmain. je les trouve très belles ; cela faisait longtemps que ces tops n'avaient pas été autant mises en valeur, et cela renforce l'image de femme forte, sexy, moderne qui se degage de l'univers Balmain. bravo à Olivier Rousteing