Les vacances selon TDM
Si lors des premières années de TDM, j'étais souvent frustrée de ne pas prendre de vacances, j'ai peu à peu appris à composer avec notre mode de vie/travail. Car si la gestion du site ne nous autorise pas à déconnecter sur de longues périodes, la liberté que nous offre notre emploi du temps nous permet d'insérer au sein de chaque journée une inestimable dose d'évasion. Cet été, nous avons ainsi eu l'occasion de travailler en plein air dans des endroits allant de la terrasse accueillante d'un café italien, aux abords d'une fontaine délicieusement rafraîchissante, en passant par moult parcs ombragés et quelques toits de restaurants réaménagés en patio pour hipsters. Mais aussi plongé dans la piscine du condo entre deux conf' calls avec la France, siroté des bubble tea en bouquinant les pieds nus sur un banc et fait d'innombrables pique-niques… Et si le rythme était certes un peu ralenti (nous n'avons publié que 2 ou 3 articles par semaine), j'ai bien l'intention d'essayer de conserver ce principe d'oxygénation de nos journées tout au long de l'année.
Snapchat vs Instagram Stories
Après avoir tenté - sans succès - de mettre la main sur Snapchat, Mark Zuckerberg (Facebook/Instagram/WhatsApp) lança le 2 août dernier une nouvelle version d'Instagram, dont le principal attrait était l'ajout d'Instagram Stories, une copie quasi conforme de l'application imaginée par Evan Spiegel. Depuis, j'ai l'impression qu'il y a d'un côté ceux qui militent pour Snapchat, de l'autre les anti-Snapchat qui ont succombé à la facilité d'utilisation d'Instagram Stories, et enfin ceux qui postent aussi bien sur les deux. Entre copie assumée, volatilité des utilisateurs et débauche de vidéos, cette guerre des applis me glace le sang et me donne le tournis. Conséquence ou non, j'ai peu posté cet été sur les réseaux sociaux. Plus j'en vois chez les autres, moins j'ai envie d'en montrer chez moi. Et pourtant, c'est certainement sur ces nouveaux "médias" que tout va se jouer…
Toujours persévérer...
Depuis notre arrivée à Toronto, il m'arrive régulièrement de croiser dans l'ascenseur une petite dame entre deux âges semblant coupée du monde. J'ai beau la saluer, lui sourire, rien n'y fait : elle reste dans sa bulle, le regard ailleurs et la main crispée sur un sac en plastique transparent contenant invariablement un livre et une boîte de conserve. Cette indifférence totale à mon égard dura plusieurs mois. Hier cependant, après lui avoir lancé un énième "Hello !", je la vis relever la tête et m'offrir un incroyable sourire. Je ne m'en suis toujours pas remise...
Mon corps, ce mystère
À force de savourer sans restriction les délices de la nourriture italienne, j'ai fini - à la fin de notre séjour florentin - par me sentir nettement plus serrée dans mes jeans. Puis nous sommes arrivés à Toronto et, étrangement, mon corps a commencé à s'affûter. À tel point que les shorts en jean achetés à Vancouver bien avant ma grossesse nécessitent aujourd'hui le port d'une ceinture. Pourtant, les frites canadiennes ont remplacé les pizzas italiennes et on ne se prive pas de burgers. Est-ce le régime italien qui ne me convenait guère, l'air canadien qui fait des miracles ou mes 34 ans qui boostent mon métabolisme ? Quoi qu'il en soit, je garde à l'esprit que si la roue a tourné dans un sens, elle peut très bien rapidement tourner dans l'autre…
Vide nourricier
Au début de l'été, j'ai ressenti un immense vide intellectuel. J'en ai subitement eu assez de voir mes pensées osciller entre les personnages de mes romans du moment, les péripéties du fashion system et l'angoissante actualité. J'ai donc décidé de choisir un sujet dont je ne sais rien (et qui pourrait potentiellement m'intéresser) et de l'étudier attentivement. Ces dernières semaines, je me suis ainsi plongée tout d'abord dans l'histoire de la Chine, puis au coeur la vie de Jesse Owens, avant de me familiariser avec Elon Musk et ses folles ambitions...
Outsider
Cela m'aura pris dix ans pour comprendre réellement où je me situe - et surtout où j'ai envie de me situer - sur l'échiquier de la mode : je suis une outsider (au sens anglais du terme) qui observe cet univers sans ressentir le besoin d'en être l'une des protagonistes.
Nicolas Ghesquière
Si rien n'est encore confirmé, il semblerait néanmoins que Nicolas Ghesquière et Louis Vuitton soient sur le point d'annoncer leur séparation. Le créateur aurait en effet envie de voler de ses propres ailes. Et si cela peut sembler parfaitement compréhensible, la durée éclair de son passage chez Vuitton le serait un peu moins. Les directeurs artistiques seraient-ils devenus des mercenaires ?
La mode ne tourne pas rond…
…et cet article de The Fashion Law en est la parfaite illustration.
L'illusion Instagram
Grâce à mon fil Instagram, j'ai pu tout au long de l'été suivre les vacances de chacun et chacune. Face à ces clichés léchés, le mot qui me venait alors le plus souvent à l'esprit était "idyllique". Et si la plupart du temps le sentiment d'admiration mêlé d'envie me boostait, il arrivait également que celui-ci se mue en tristesse ("ils vivent un truc extra dans un endroit extra avec une ambiance extra, alors que de mon côté je viens de m'asseoir sur une cuillère de peanut butter posée délicatement sur ma chaise par mon fils de 3 ans").
Il y a quelques jours, en discutant avec la détentrice d'un des comptes Instagram m'ayant fait le plus rêvé cet été, quelle ne fut pas ma surprise de l'entendre me confier : "Ces vacances ont été affreuses, le bébé a été malade tout le temps, en plus j'ai fait une allergie au soleil.". Je me sentis alors toute bête d'avoir pu ressentir un brin de jalousie envers elle. On ne le dira jamais assez : Instagram n'est qu'illusion...
Par Lise Huret, le 19 août 2016
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Je prends enfin le temps de te remercier, pour les articles, leur regularité et leur variete ! Merci merci merci !