Debrief fashion #16
Entre collaboration Supreme x Louis Vuitton, irrésistible ascension des "filles de", nouvel espoir chez Carven et inénarrable casting Balenciaga, passage en revue de l'actualité mode de ces derniers jours...
La mode aime décidément user jusqu'à la corde les concepts qui fonctionnent (et tant pis si ceux-ci finissent par horripiler les observateurs). On en veut pour preuve cette fascination du fashion system pour les "filles et fils de", qui ne cessent de cannibaliser l'espace. Après Lily Rose Depp, c'est ainsi aujourd'hui au tour d'Iris Law (nouvelle égérie beauté de Burberry), mais aussi de la progéniture de Sylvester Stallone (Sisitine et Sophia viennent de défiler pour Dolce&Gabbana) de faire tourner la tête des directeurs de casting. Comment dans ce contexte faire comprendre aux "Millennials" que l'image, la gloire et la médiatisation ne sont pas l'alpha et l'oméga ? Chez Fendi, le branding n'a pas de limites (voir ici)…
Le tee-shirt Gucci est apparemment un must have unisexe (voir ici et là).
Oublié le tee-shirt "Supreme" ayant colonisé ces derniers mois le vestiaire des modeuses : le fameux logo la griffe streetwear new-yorkaise s'est récemment offert une cimaise bien plus prestigieuse, qui n'est autre que la dernière collection Homme Louis Vuitton. Nul doute que la maroquinerie issue de cette collaboration ne va pas tarder à envahir notre champ visuel... Le béret est en passe devenir le nouveau beanie (Prada). Vive la France !
On pourra dire ce que l'on veut sur Pamela Anderson, toujours est-il que sa capacité à jouer avec son image force le respect (collection Andreas Kronthaler for Vivienne Westwood).
La taille haute floutée et froncée pourrait bien être le nouveau "it" détail (voir ici).
Depuis le départ de Guillaume Henry, Carven a bien du mal à renouer avec la magie esthético/commerciale qu'avait su faire naître celui qui extirpa - au moins temporairement - la griffe française des limbes de l'oubli. Reste à espérer que Serge Ruffieux - nouveau DA de la griffe - réussira là où Alexis Martial et Adrien Caillaudaud ont honorablement échoué. Au vu du CV de l'intéressé (Sonia Rykiel, Dior, Moschino), il y a toutes les raisons d'être optimiste...
Certains personnages croisés aux abords des fashions weeks donnent parfois l'impression de s'être trompés de décennie (voir ici)… A en juger par la présence de Rei Kawakubo au deuxième rang du défilé Balenciaga Homme, Demna Gvasalia intrigue apparemment la mythique créatrice de Comme des Garcons.
Si l'on en croit Miuccia Prada - et il est souvent avisé de le faire - souliers velus et colliers de coquillages feront bientôt partie des mignardises fashion en vue (voir ici et là).
Le casting du dernier défilé Balenciaga Homme remet à plat la notion de "canon de beauté" (voir ici, ici, ici et là).
Le dernier spot publicitaire d'Alexa Chung pour la griffe AG devrait plaire à celles et ceux ayant déjà dû affronter un dîner dans un pays où ils maîtrisaient peu la langue…
Marion Cotillard a réalisé l'un de nos fantasmes : faire descendre dans la rue la doudoune en velours Stella McCartney (voir ici et là).
Par Lise Huret, le 20 janvier 2017
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Qu'ils profitent de la notoriété de les relations de leurs parents pour devenir acteur, chanteur, mannequin est un chose, mais qu'ils soient balancés sur le devant de la scène comme stars juste pour être les enfants de leurs parents, c'est assez insupportable.