Oscars 2022 : ce qu'il faut retenir
Entre décolletés conceptuels, effets de matières intriguants et prises de risque stylistiques, la dernière cérémonie des Oscars fut l'occasion de voir le gotha de l'industrie du cinéma sur son 31. Passage en revue de ce qu'il faut retenir de l'édition 2022 de cet événement hautement prisé par les maisons de couture et autres griffes de mode…
Certaines robes semblent avoir été conçues pour reproduire à l'envi le "Sophie Marceau gate" de 2005 (Tracee Ellis Ross en Carolina Herrera, Venus Williams en Elie Saab).Si sur le papier le concept du tie and dye de sequins semble particulièrement brillant, on regrette néanmoins que le décolleté de la robe Gucci de Jessica Chastain n'ait pas été mieux pensé. Il est vrai que le manque de finesse des bretelles et l'absence de structure des balconnets desservent l'allure générale de la robe.
On salue l'indépendance d'esprit de Zendaya qui n'a pas sacrifié son confort à la tendance "décolleté inversé Miu Miu" en optant pour un top cropped cachant la naissance de ses seins (Valentino).
Kirsten Dunst fit honneur à la cérémonie des Oscars en optant pour une robe pile dans le dress code tacite de la grande messe hollywoodienne, à savoir un modèle finement ringard, subtilement soporifique et globalement peu flatteur (Christian Lacroix Haute Couture).
Si opter pour un fourreau écarlate peut sembler être un choix efficace et sans prise de risque, attention cependant à ne pas jeter son dévolu sur un modèle manquant d'envergure, à l'instar de cette pièce aux mini manches et au banal détail zippé guères à la hauteur des circonstances… (Jennifer Garner en Brandon Maxwell)
Aussi impactant soit-il visuellement parlant, l'effet "bouillonné" ne suffit pas à masquer le manque de subtilité/fluidité/évidence des tenues de Caitriona Balfe en Louis Vuitton et de Nicole Kidman en Armani Privé.
Kristen Stewart ne semble pas vouloir apprendre de ses erreurs et s'obstine à faire du short Chanel sa pièce forte de prédilection. Un simple coup d'oeil sur ses dernières apparitions chaneliennes (voir ici et là) aurait pourtant suffi à lui faire réaliser que le micro short enserrant la cuisse (au lieu de la laisser libre) n'est pas le parti pris stylistique le plus heureux…
Gucci a apparemment décidé de se lancer dans la toile de tente haut de gamme… (Billie Eilish)
Le style Audrey Hepburn sied particulièrement bien à l'actrice Zoë Kravitz (Saint Laurent).
La frontière entre élégance intemporelle et style soporifique est apparemment très ténue… (Uma Thurman en Bottega Veneta) Face à l'effet "déshabillé 1900 passé malencontreusement en machine" très premier degré de la tenue Louis Vuitton arboré par Renate Reinsve, on comprend pourquoi les stylistes du show LV avaient cherché - via l'ajout d'un pantalon - à offrir un peu de caractère celle-ci...
À force de trop vouloir dissimuler le corps (col montant, jupe ample et longue, manches XXL), on finit par desservir l'ensemble de la silhouette (Olivia Colman en Dior Haute Couture).
Jada Pinkett Smith semble se moquer éperdument des règles visant à sublimer sa morphologie… (Jean Paul Gaultier Couture)
La toilette Gucci arborée par Naomi Scott n'avait pas grand-chose à envier à celles portées par les prêtres anglicans durant le temps de l'Avent.
Nous sommes heureux de savoir que la confection du bas de la robe Prada de Lupita Nyong'o bénéficia du concours d'élèves de classes maternelles milanaises…
Julia Fox n'en finit pas de nous rendre mal à l'aise (voir ici).
Timothée Chalamet serait bien avisé de laisser à Peter Marino ses total looks cuir…
Kim Kardashian délaissa sa combinaison en scotch Balenciaga au profit d'un modèle de la griffe parisienne que n'aurait pas renié la jumelle sexy de la Schtroumpfette…
On ne se lasse pas de l'étrangeté mutine d'Anya Taylor-Joy… (voir ici)
Simplement élégante, Katie Holmes trouva le juste milieu entre sensualité et naturel (Chloé).
Difficile de comprendre comment certaines tenues ont réussi à obtenir la validation de l'intéressée, de son styliste et de son agent… (Emily Ratajkowski en Giorgio Armani, Sarah Paulson en Bottega Veneta)
Natalie Portman et Sienna Miller nous prouvent qu'être magnifique ne suffit pas forcément à sublimer une tenue manquant de caractère et d'énergie…
Par Lise Huret, le 28 mars 2022
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J'ai adoré Zendaya, a l'After et a la soirée, et Jada Pinkette Smith, cette couleur était sublime sur sa peau et la coupe de la robe, très originale et seyante (surtout le haut).
J'ai adoré aussi Dakota Johnson à l'After avec son deshabillé Gucci de luxe.
Il faut que Penelope et Kristen se barrent fissa de Chanel et que Vuitton arrête de faire des fringues.