Influenceuses : évolutions stylistiques
On les a suivies, on les a aimées puis - parfois - un peu perdues de vue. Que sont devenues stylistiquement parlant celles qui (dans les années 2010) affolèrent la toile, rebattirent les cartes en matière d'influence fashion et fédérèrent - au travers de leurs posts de blog - de larges communautés à l'impact bankable ?
Kelly Framel
2010
Kelly Framel fait partie des blogueuses qui comptent. Créé en 2008, son blog "The Glamourai" séduit l'industrie de la mode (Coach lui confie le design d'un sac) et de la beauté (Glamour la fait poser en couverture). La styliste enchaîne les collaborations et devient vite incontournable. Son style est alors un savant mélange entre vibrations vintages, twist glamour et nonchalance bien pensée (voir ici, ici et là). Elle incarne une sophistication urbaine à la fois fraîche et étudiée.
2022
Après avoir quitté New York, vendu 80% de sa garde-robe, vécu un temps à Oaxaca (Mexique) - où elle a pu laisser libre cours à ses pulsions artistiques et à son désir de reconnexion avec la nature - la jeune femme s'est établie à Austin (Texas) afin d'y ouvrir sa propre galerie d'art. Point de vue style, elle a coupé ses cheveux très courts et adopté une charte esthétique où la notion de confort a la part belle (voir ici et là). Pour autant, son allure reste étudiée : imprimés chatoyants, pièces folks, robes infiniment féminines et accessoires chinés dans sa région natale composent des silhouettes qui ne manquent jamais de caractère (ici et là).
Paulien Riemis
2009
C'est en faisant ses premiers pas dans le mannequinat que la Belge Paulien Riemis (alors âgée de 16 ans) découvre l'univers des blogs mode. En 2009, elle décide de tenter l'aventure et lance "Polienne". Rapidement, sa fraîcheur, son côté "girl next door" ainsi que son style où elle mêle avec brio pièces tendance (mais accessibles), trouvailles vintages et touches personnelles font mouche.
2022
Son blog n'est plus alimenté depuis 2020 : son compte Instagram a pris le relais. Paulien est devenue blonde et s'est légèrement étoffée. Une évolution qu'elle revendique et assume à coups de clichés "body positive" (voir ici, ici et là). Dommage que son style se soit laissé cannibalisé par la valse des tendances… (voir ici, ici, ici et là).
Gaia Repossi
2007
La jeune Italienne est promue à la tête de l'entreprise familiale. Sous sa houlette, les bijoux Repossi gagnent en modernité et séduisent massivement la fashion sphère. En 2013, elle est élue meilleur créateur de bijoux de l'année à l'occasion des ELLE UK Style Awards. Régulièrement photographiée à la sortie des défilés, Gaia Repossi devient sans vraiment le vouloir une figure forte parmi les égéries street-style (voir ici, ici et là). Son style célinien fait la part belle aux pièces strictes, minimalistes, voire masculines, et accentue l'ascétisme de sa silhouette longiligne.
2022
La discrète créatrice aux tenues cérébrales a cédé la place à une femme semblant avide de dévoiler sa plastique athlétique sur son compte Instagram (voir ici, ici, ici et là). Oubliée en effet la retenue allant de pair avec ses traits aristocratiques : Gaia Repossi privilégie désormais des tenues sexy dont le premier degré ne cesse d'étonner. Comme si l'intéressée cherchait à tout prix à s'affranchir d'une image de petite fille sage qu'elle ne supporte plus. Et tant pis - apparemment - si cela sonne faux ou apparaît maladroit… (voir ici, ici, ici et là)
Tavi Gevinson
2010
Pré-adolescente n'aimant rien mieux que de compulser les vieux magazines de mode, écumer les boutiques vintage (afin de composer ses prochains looks-déguisements - voir ici, ici et là) et récolter d'innombrables babioles, Tavi Gevinson devient la coqueluche du milieu de la mode. Sa silhouette de petite vieille excentrique électrise littéralement les antennes des créateurs les plus en vue.
2022
Alors que beaucoup auraient perdu pied face à une telle médiatisation, la santé mentale de Tavi Gevinson ne semble pas en avoir pâti. Bien au contraire : la jeune femme semble plus épanouie que jamais. Après avoir lancé un magazine féministe online, elle poursuit aujourd'hui une carrière d'actrice et de journaliste. On note par ailleurs que la chrysalide de 2010 est devenue papillon : les cadavres exquis stylistiques ont laissé place à des tenues plus abouties, certes toujours audacieuses, mais néanmoins bien plus portables que par le passé. Ce qui permet de constater à quel point l'ex-bête curieuse du "fash pack" est devenue une très jolie jeune femme (voir ici, ici et là).
À noter également
Alix de The Cherry Blossom Girl est restée la même. Seule différence avec les shootings de 2010 ? La présence de trois petites têtes brunes à qui leur mère applique la même recette que celle ayant fait son succès : un zeste de perfection, une bonne dose d'espièglerie léchée et un trait d'imaginaire poétique, le tout parfaitement lissé (voir ici, ici et là).
Geraldine Dormoy a troqué ses longs cheveux lissés (voir ici et là) pour un carré joyeusement bouclé.
Partisane à ses débuts d'un style masculin/féminin assez sobre accompagné d'un simple chignon, Garance Doré expérimenta au fil des années bon nombre de looks, de styles et de coiffures (voir ici, ici, ici et là). Elle semble aujourd'hui opérer un retour aux sources en renouant avec la coiffure de ses débuts et la sobriété cosy qui lui sied si bien (voir ici).
Lise Huret est passée du châtain au blond et ne s'est toujours pas mise au maquillage (voir ici et là).
Leandra Medine est restée fidèle à son inimitable grammaire stylistique (voir ici et là).
Karla Deras n'a changé ni de style, ni de silhouette (voir ici).
Par Lise Huret, le 01 avril 2022
Suivez-nous sur , et
2010
Pré-adolescente n'aimant rien mieux que de compulser les vieux magazines de mode, écumer les boutiques vintage (afin de composer ses prochains looks-déguisements - voir ici, ici et là) et récolter d'innombrables babioles, Tavi Gevinson devient la coqueluche du milieu de la mode. Sa silhouette de petite vieille excentrique électrise littéralement les antennes des créateurs les plus en vue.
2022
Alors que beaucoup auraient perdu pied face à une telle médiatisation, la santé mentale de Tavi Gevinson ne semble pas en avoir pâti. Bien au contraire : la jeune femme semble plus épanouie que jamais. Après avoir lancé un magazine féministe online, elle poursuit aujourd'hui une carrière d'actrice et de journaliste. On note par ailleurs que la chrysalide de 2010 est devenue papillon : les cadavres exquis stylistiques ont laissé place à des tenues plus abouties, certes toujours audacieuses, mais néanmoins bien plus portables que par le passé. Ce qui permet de constater à quel point l'ex-bête curieuse du "fash pack" est devenue une très jolie jeune femme (voir ici, ici et là).
À noter également
Alix de The Cherry Blossom Girl est restée la même. Seule différence avec les shootings de 2010 ? La présence de trois petites têtes brunes à qui leur mère applique la même recette que celle ayant fait son succès : un zeste de perfection, une bonne dose d'espièglerie léchée et un trait d'imaginaire poétique, le tout parfaitement lissé (voir ici, ici et là).
Geraldine Dormoy a troqué ses longs cheveux lissés (voir ici et là) pour un carré joyeusement bouclé.
Partisane à ses débuts d'un style masculin/féminin assez sobre accompagné d'un simple chignon, Garance Doré expérimenta au fil des années bon nombre de looks, de styles et de coiffures (voir ici, ici, ici et là). Elle semble aujourd'hui opérer un retour aux sources en renouant avec la coiffure de ses débuts et la sobriété cosy qui lui sied si bien (voir ici).
Lise Huret est passée du châtain au blond et ne s'est toujours pas mise au maquillage (voir ici et là).
Leandra Medine est restée fidèle à son inimitable grammaire stylistique (voir ici et là).
Karla Deras n'a changé ni de style, ni de silhouette (voir ici).
Par Lise Huret, le 01 avril 2022
Suivez-nous sur , et